Pourquoi les preuves scientifiques contre la fracturation hydraulique se multiplient

Je partage l’article traduit d’un blogue ami! Toujours aussi pertinent les propos du professeur Anthony Ingraffea.

STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

(!) Info minute – Revue de Presse
Une traduction libre par nos soins de l’article de Chris Mooney paru ven. 15 août 2014 sur Mother Jones . com

fracking_site_usgs marcellus gaz de schisteA la droite de l’échiquier politique américain, il est assez populaire ces jours-ci de prétendre que la gauche exagère les inquiétudes (scientifiques) au sujet de la fracturation hydraulique également appelée «fracking». Par exemple, dans un récent article récent du National Review , un chercheur de Hoover Institution se plaint que 53% des démocrates en Californie se prononcent pour l’interdiction de la fracturation hydraulique «malgré l’existence de peu ou pas de preuves scientifiques crédibles sur les préjudices causés par la fracturation et les preuves scientifiques irréfutables sur ses avantages environnementaux, y compris la réduction substantielle de la pollution aussi bien au niveau local que mondial».

Il y a encore trois ou quatre ans, un tel positionnement pouvait encore sembler défendable. La…

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Les Ami(e)s du Richelieu: La Pennsylvanie admet. Enfin!

http://lesamisdurichelieu.blogspot.ca/2014/07/la-pennsylvanie-admet-enfin.html?spref=fb&m=1

On va-tu enfin arrêter de nous dire qu’il n’y a eu « aucun cas documenté de contamination de l’eau à cause de la fracturation hydraulique »???
Johanne Dion

Le DEP rapporte que des opérations pétrolières et gazières ont endommagé des sources d’eau 209 fois depuis la fin de 2007

La traduction libre d’un reportage de Laura Legere publié dans le Pittsburgh Post-Gazette. Visitez le lien pour visionner plusieurs tableaux révélateurs.

Des opérations pétrolières et gazières ont endommagé des sources d’eau en Pennsylvanie 209 fois depuis la fin de l’année 2007 selon des données officielles compilées par le Département de la Protection de l’Environnement (DEP) que l’agence s’apprête à rendre publiques pour la première fois.
À lire et à partager!
On avance

Gaz de schiste, rejet de la QPC mais des forages, des permis et des demandes toujours en cours

Que se passe -il em France ?

STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

19 octobre Global Frackdown – Journée Mondiale contre le fracking      (!)Info minute – Revue de Presse

Le Conseil Constitutionnel à tranché

Communiqué des pays du nord de Rhône-Alpes & de Franche Comté

La loi est maintenue. Le Conseil constitutionnel a rendu aujourd’hui son avis sur la légalité de l’interdiction de la fracturation hydraulique, décidée en 2011, et qui empêche de fait l’extraction du gaz de schiste sur le territoire français.

Une loi pourtant jugée imparfaite tant par les pétroliers que les opposants au développement de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

Une loi qui autorise … la recherche de pétrole et gaz de schiste

villeneuve de berg fevrier 2011 Josh Fox en France septembre 2013Cette loi stipule en son article 2 qu’il est créé une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux [qui] a notamment pour objet d’évaluer les…

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Josh Fox : « Le gaz de schiste pollue la démocratie »

Bravo à vous tous pour ce bel événement et cette mobilisation !

STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

19 octobre Global Frackdown – Journée Mondiale contre le fracking      (!) Info minute – Revue de Presse

Interview réalisée par Hervé Kempf (Reporterre)

Josh Fox est le réalisateur de Gasland, le film qui a réveillé les consciences sur la réalité du gaz de schiste. Dans un entretien avec Reporterre, il explique que ce qui se joue dans cette bataille écologique, c’est la vitalité de la démocratie face aux grandes compagnies multinationales.


Josh Fox Photo H.Kempf ReporterreJosh Fox est le réalisateur du film Gasland, sorti en 2010, et qui a montré l’ampleur des pollutions provoquées par l’exploitation du gaz de schiste. Il a réalisé un nouveau film, Gasland II. Il est en France pour quelques jours. Reporterre l’a rencontré le 5 septembre près de Jouarre, là où une exploration de pétrole de schiste a commencé, et rencontre une vive opposition.
En quoi votre nouveau film est-il différent…

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Josh Fox en France … et de passage en Ardèche

Bravo aux Collectifs Ardéchois !

STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

(!) info minute revue de presse

Communiqué

Le 6 septembre, à l’occasion de la venue de Josh Fox en Ardèche, le Collectif 07 Stop au gaz et huiles de schiste organise 2 réunions auxquelles la presse est conviée.

  • josh fox en FranceA 17h  Josh Fox rencontrera des viticulteurs ardéchois et des responsables de la filière viticole au domaine Notre Dame de Cousignac à Bourg-Saint-Andéol.

(Accès : http://www.ndcousignacvillegiature.fr/fr/situation)

Cette rencontre fait suite à une demande de Josh Fox qui travaille actuellement sur son prochain film qui aura pour thème le réchauffement climatique. Pour illustrer ce thème, il prend comme marqueur la vigne.

  • A 19h30  Grande soirée publique, salle Pierre Cornet à Villeneuve de Berg

Programme de la soirée :

– Remise du diplôme de citoyen d’honneur de la ville à Josh Fox par le Maire, Claude Pradal.

– Projection de “Sky is pink” (18’version sous titrée) et de la bande annonce de…

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Les outils de perforation des tubages avant la fracturation hydraulique

Bonjour à tous,

Il y a plusieurs mois que je ne vous avais pas écrit un article avec quelques choses qui me chicote !!! ( Je suis horticultrice et je travaille toute la belle saison )

Alors donc ce matin de petit congé, j’ai ouvert mon facebook et j’y ai vue une publication avec photo à l’appui d’une amie militante Sharon Wilson, ou vous pouvez la suivre sur son glogue.

http://www.texassharon.com/2013/08/19/hauling-fracking-explosives-through-our-streets/

Cette photo a vraiment attiré mon attention pcq c’est un sujet dont on parle très très peu…on pourrait même dire presque pas.

Voici la photo

PerfGuns

Peut-être que ça vous dit rien mais à moi, j’avais déjà posé une question sur le sujet au prof. Anthony Ingraffea.
Que représente ces bouts de tuyaux?

Ça s’appelle des Perf-Guns. Ça sert à perforé le tubage avant la fracturation hydraulique.
Ça contient donc une charge explosive. Et ça semble se transporter d’une bien étrange manière très peu sécuritaire aux USA.

Au Québec le seul mémoire déposé au BAPE qui en fait mention c’est M. Denys Picard à la page 12 de son mémoire le RDX.

Selon l’armée américaine, le
RDX est l’explosif le plus
potent et le plus brisant de
leur arsenal– 9 km/s²

http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Gaz_de_schiste/documents/DM34.1.pdf

Plus récemment le CIRAIG en a fait mention dans un rapport pour ÉES.
Tout le descriptif pour PROJET TYPE CONCERNANT LES ACTIVITÉS LIÉES AU GAZ DE SCHISTE AU QUÉBEC

voir à la page 16

3.7 Préparation pour fracturation
La compagnie gazière fait appel à un fournisseur de services spécialisé dans la fracturation. Le
fournisseur s’occupe de la réalisation de la fracturation incluant l’élaboration de la recette de
fracturation (voir section 3.8 pour les types d’additifs utilisés). En hiver, cette tâche est plus
complexe car elle implique également le chauffage de l’eau et du fluide de fracturation afin de
prévenir le gel.
Dans le drain horizontal, on peut avoir choisi d’installer un tubage en acier (ensuite cimenté
dans le drain) ou pas. Dans le premier car, il est alors nécessaire de perforer ce tubage vis-à-vis
des formations productrices ; ainsi le liquide de fracturation pénètrera la roche via ces
perforations. Les perforations impliquent de répartir sur un ou deux mètres jusqu’à 60 charges
explosives, d’une trentaine de grammes chacune, afin de perforer l’acier et le ciment (voir la
figure 8). Trois types d’explosifs sont couramment utilisés : le RDX, le HMX et le HNS; le choix de
l’explosif dépend du type de perforation souhaité et du matériel à traverser.
La préparation inclut également l’injection d’acide chlorhydrique concentré afin de nettoyer le
puits.

P.S. bien intéressant de suivre aussi le sujet acide chlorhydrique je ne fais qu’une parenthèse du côté intéressant de l’étude du CIRAIG
page 43

Le nettoyage du puits à l’aide d’une solution acide
Cette étape fait déjà partie de la fracturation. On injecte 2 à 8 m3
de solution acide chlorhydrique 15 % à 28% par fracturation. Les rejets neutralisés dus à ce nettoyage sont compris dans les eaux de reflux.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/les-regions/201105/02/01-4395447-petrolia-a-gaspe-fracturation-hydraulique-envisagee.php

Pétrolia et Junex ont injecté de l’acide chlorhydrique dans leurs puits de la pointe gaspésienne, pour stimuler la remontée de pétrole. Dans le seul cas où Le Soleil a pu obtenir la quantité, il s’agissait de 69 000 litres d’acide (à Galt no 3 par Junex en 2005).

Ha bon c’était pas de la fracturation hydraulique hein !!!

Bon fermer la parenthèse…
voir à la page 42

(3.7) Préparation pour fracturation
La perforation du tubage de production
Il s’agit de perforer le tubage horizontal à l’aide d’explosifs afin d’ensuite pouvoir envoyer le
liquide de fracturation sous haute pression dans la roche.
Chaque perforation comporte entre 8 et 20 trous individuels sur une section de 0,5 à 2 m le long
du forage, les puits peuvent avoir jusqu’à 32 sections perforées. Chaque perforation est
effectuée grâce à une charge explosive de 20 à 30 grammes. Au total on utilise donc une
vingtaine de kg d’explosifs par puits.
Notons que cette étape n’est nécessaire que lorsqu’un tubage a été installé dans le boyau
horizontal, ce qui n’est pas toujours le cas.


http://ees-gazdeschiste.gouv.qc.ca/wordpress/wp-content/uploads/2012/09/Pi116b_Rapport-Projet-type_avec-annexe-31aout2012.pdf
Donc pour revenir à l’image de Sharon Wilson, pourquoi un véhicule transporte dans une remorque ouverte des charges explosives? Dans quelques semaines les étudiants retourneront à l’école et les autobus scolaires côtoieront ce genre de matériel dangereux sur les routes traversant des villages !!!

L’an dernier j’avais lu un article du Texas mentionnant un Perf-Gun perdu…mais celui-là à base d’uranium appauvri…J’ai pas retrouvé l’article mais j’ai trouvé ceci :

http://brianforsantafe.blogspot.ca/2007/11/depleted-uranium-and-oil-drilling-in.html

Le principe de la technologie de perforation est l’utilisation de charges creuses, la même technologie utilisée pour fabriquer des IED en Irak. Le concept est qu’une forme chargée tourne un hémisphère en métal dans un projectile en fusion qui se déplace dans la roche entourant le puits de forage pour l’ouvrir et permettre ainsi le fluide de fracturation à voyager dans l’huile et la formation de palier à gaz.Cela fonctionne comme ceci: C’est ainsi que la charge est mis en place: Le problème ici est que, dans certaines applications, les canons de perforation utilisent de l’uranium appauvri comme le métal qui pénètre dans la formation. Vous pouvez voir les demandes de brevet pour de tels dispositifs ici: Demande n ° 1 (par Schlumberger), requête n ° 2 (par Owen Oil Tools LP). La mesure dans laquelle l’uranium appauvri est utilisé aux États-Unis n’est pas claire, mais la perspective doit être prise au sérieux, et j’espère que le comté se penchera sur cette affaire urgente dans sa nouvelle ordonnance. Inutile de dire que la perspective que l’uranium appauvri pourrait être utilisé pour ouvrir des réservoirs de pétrole et de gaz dans le comté de Santa Fe est une préoccupation sérieuse. Cela devrait être un des axes principaux de la rédaction de son nouveau Oil & Gas ordonnance du comté.J’ai un futur post, je vais parler des risques que le processus de fracturation peut créer des fractures verticales qui pourraient contaminer le bassin aquifère Galisteo. 

Ou encore ici:
http://williamahuston.blogspot.ca/2013/03/finally-proof-of-use-depleted-uranium.html

Un bon article en français

http://www.stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article383

La fracturation hydraulique implique l’utilisation d’explosifs bardés d’uranium appauvri

samedi 15 décembre 2012

La fracturation hydraulique implique l’utilisation d’explosifs bardés d’uranium dit « appauvri », comme les obus ! .

On savait déjà que les forages en profondeur font remonter en surface les élèments radioactifs qui y sont enfouis, essentiellement l’uranium et ses descendants comme le radium (voir en annexe le texte de la Criirad communiqué en mars 2011, et un article récent).

Mais on découvre que la technologie necessite l’utilisation de « charges creuses », et que ces explosifs sont bardés d’uranium comme les roquettes anti char et les obus militaires.

En effet dans une réponse écrite faite à Charlie Regol (Hérault) par M. Riviere, celui-ci confirme « C’est le même principe que les roquettes antichar ».

Cette information est très importante car si la présence d’un métal tel que l’uranium rend les explosifs plus pénétrants, cela engendre, dispersé en poussière par l’explosion, la dangereuse contamination des nappes d’eau et des boues remontées à la surface..

M. Riviere précise « Dans un puits à gaz ou à pétrole on descend un tubage d’un diamètre de 5 pouces (en général) au droit de la formation que l’on veut exploiter. Ce tubage est cimenté entre l’extérieur du tubage et le trou qui a été foré (….) Quand on veut mettre la formation de pétrole ou de gaz en exploitation, il faut crépiner ce tubage car il est étanche. C’est à ce moment que l’on descend ces charges creuses (…) pour percer le tubage. Ces charges creuses provoquent un orifice de 15 à 20 millimètres de diamètre dans l’acier et le ciment, et cela ne va pas plus loin. » .

I « Cela ne va pas plus loin » dit M. Rivière, mais cela est en contradiction avec la réponse faite par M. Medaisko, géologue, toujours à Charles Rigol.
On y trouve la phrase suivante qui montre qu’en fait cela va plus loin : « Nous avons un problème avec les fissures car il est assez difficile de les contrôler… »
Il emploi les mots « fissures » « fissuration » « fissurer la roche » bien moins fort que « fractures » ou autres et avoue que tout cela est bien incontrôlable. On imagine mal comment ils vont parvenir à contrôler la perforation induite par leur charges creuses ou autre fracturation par l’hélium par exemple.
On trouve aussi des informations intéressantes dans un rapport du 5 fèvrier 2010 de Schlumberger qui précise bien le risque d’être confronté à des actions en responsabilité civile importante, concernant « l’utilisation de matières dangereuses, de matières radioactives et d’explosifs (….), des terrains contaminés et de leur réhabilitation, (…), dommages corporels ou dégradations de biens provoqués par l’exposition à des substances dangereuses…  ».

Il en résulte pour Sclumberger une double inquiétude qui ne concerne pas les conséquences pour les personnes ni sur l’environnement mais « l’impact négatif sur notre trésorerie », et sur le fait que « notre assurance pourrait ne pas nous couvrir de façon appropriée  »…..

Enfin notons qu’un courrier du 1/10/12 de Charlie R. à Delphine Batho ministre de l’écologie à ce sujet n’a pas reçu de réponse.
Concluons. Nous pouvons donc légitimement nous alarmer de l’utilisation de charges explosives contenant de l’uranium comme des obus.
Comment sont- elles gérées, transportées, stockées ?
Les boues remontées par les forages qui contiennent de la radioactivité naturelle, et de la radioactivité due aux explosifs sont-elles abandonnées sur place, avec des risques de pollution, ou sont-elles gérées comme des déchets nucléaires ?

Cela signifie aussi que les nappes d’eau fossiles et phréatiques traversées courront le risque de contamination non seulement chimique mais aussi radioactive.

Je donne le mot final à nos fidèles Talisman Energy qui vit toujours comme dans un monde de cahier à colorier !

Mémoire du BAPE
http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Gaz_de_schiste/documents/DM147.pdf

Chaque perforation est créée par la détonation électrique d’une petite charge d’explosifs à
l’intérieur d’un dispositif de transport placé dans le tubage à la profondeur du trou désiré. La
charge formée est fabriquée conformément aux normes de l’API. Elle est conçue de manière à
ce que la haute pression et la température générées par l’explosion de la charge soient
concentrées à l’intérieur du tubage à l’endroit où l’on désire perforer le tubage. La haute
pression et la haute température créent un jet aciculaire ultra-rapide de fines particules qui
brûlent et érodent le tubage et le ciment et perforent la matière jusque dans la formation. Les
voies d’acheminement ainsi créées sont d’environ 8,5 millimètres de diamètre et de 61 à
76 centimètres de longueur. La perforation permet de pomper de l’eau et du sable dans la
formation et servira ultérieurement à extraire le gaz de celle-ci.
Chaque charge formée utilisée à l’heure actuelle contient 23 grammes d’explosifs qui sont
complètement utilisés lors de la perforation. La présente technologie a été confondue avec les
dynamitages massifs pratiqués dans les industries minière et de la construction. Cette
confusion a créé l’idée fausse selon laquelle le tubage est détruit par la détonation de la charge
formée. La conception de la charge formée permet de concentrer l’énergie de l’explosion et de
l’appliquer en entier à la perforation du tubage sans altérer l’intégrité de celui-ci ni celle du
ciment de la gaine. Présentement, 1 000 mètres de forage horizontal comprennent huit sections
(ou étapes), dont chacune comprend cinq groupes de perforations, lesquels reçoivent sept tirs
chacun. Les puits comprennent donc un total de 280 perforations sur 1 000 mètres de puits de
forage horizontal. Pour ce faire, une détonation de 161 grammes d’explosifs est nécessaire à
cinq profondeurs différentes dans le tubage. Cela résulte en la création de 35 canaux de
perforations pour faire passer la stimulation des fractures. Au total, 805 grammes d’explosifs
sont utilisés pour chaque section, et 6 440 grammes sont nécessaires pour perforer le puits en
entier. Il s’agit d’une petite quantité d’explosifs qui est utilisée pour créer une série de trous très
localisés et qui ne provoque aucun dommage au tubage ni au ciment adjacent.

Ha y a juste Talisman Energy pour nous sortir des choses pareils !!!

Bonne fin d’été à vous tous mes ami(e)s militant(e)s !!!

Gaz de schiste au Maroc

Via Mohamed Benata

Ce n’est pas le Maroc qui s’est engagé c’est le Gouvernement qui s’est engagé sur une voix dangereuse qui n’est pas dans l’intérêt général du pays. Par cette attitude le Gouvernement se met hors la Constitution et hors les Lois du pays: La Fracturation Hydraulique unique procédé d’explorer ou exploiter le Gaz de schiste est reconnue néfaste pour l’environnement et la santé publique. Les résultats scientifiques sont là pour le prouver ainsi que l’expérience désastreuse vécue aux Etats Unis d’Amérique. Le témoignage des citoyens qui ont vécu ce calvaire, ainsi que le témoignage de François Hollande sont accablant. La Loi N° 21-90 sur la recherche et l’exploitation des hydrocarbures exige que toutes les opérations pétrolières soient entreprises dans le respect de l’environnement. La Loi 12-03 exige une étude d’impacts sur l’environnement et qui doit être approuvées par la commission nationale pour avoir l’autorisation environnementale pour entamer ce genre de projet. La principe de précaution est institué par la Charte Nationale pour l’Environnement et le Développement Durable initié par SM le Roi Mohamed VI. Rien n’a été respecté par Mr Douiri Fouad et Mme Amina Benkhadra. Mr Benkirane Chef du Gouvernement doit assumer sa responsabilité devant Dien et devant le Peuple Marocain cevant ce complot qui menace la sécurité de nos citoyens, leur environnement et leur santé. Les participants à la Conférence Maghrébine pour lutter contre la Fracturation Hydraulique tenue à Oujda le 08/12/2012 avaient exprimé leur ferme opposition à l’emploi de la technologie de fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste au Maghreb et ailleurs ». ils ont appelé « les gouvernements des pays maghrébins à opter pour le principe de précaution (…) et pour un mix énergétique respectueux de l’environnement et de la santé publique, humaine et animale ». L’histoire jugera les coupables et décideurs qui ont fait fie à la volonté des peuples.

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Le Maroc s’engage dans l’exploration de ses réserves de gaz de schiste

Cinq compagnies internationales autorisées à commencer les prospections

Le Maroc s’engage dans l’exploration de ses réserves de gaz de schiste
L’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONYHM) a autorisé 5 compagnies internationales à commencer les forages d’exploration qui permettront d’évaluer plus précisément les réserves du Maroc en gaz de schiste, rapporte l’agence chinoise Xinhua.

Les principaux gisements sont le gisement de Timahdit, à environ 240 km de Rabat, le gisement de Tarfaya qui s’étend sur 2500 km² à l’Est de la ville de Tarfaya, le long de la côte atlantique à 1200 km au Sud de Rabat et le bloc Doukkala, qui couvre près de 2000 km² à environ 125 km de Casablanca. Les quantités pourraient se révéler très importantes.

En effet, rien que le gisement de Timahdit a été évalué à l’équivalent de 15 milliards de barils. Oisin Fanning, président exécutif de San Leon Energy, a déclaré suite à des évaluations de la zone de Tarfaya onshore que le Maroc a une des plus grandes réserves de schistes bitumineux dans le monde et des projets tels que Tarfaya aidera le Royaume à répondre à ses besoins énergétiques futurs.
Selon la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, l’ONHYM compte développer la production électrique à partir des schistes bitumineux avec une première centrale-pilote permettant d’évaluer les paramètres techniques et économiques de l’utilisation de ces schistes.
Pour sa part, Fouad Douiri, ministre marocain de l’Energie et des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, estime que grâce à une géologie favorable, le potentiel en gaz de schiste est très prometteur.

Selon lui, un programme ambitieux de recherche et d’exploration a été lancé au niveau de l’ONYHM pour répondre à un double objectif, à savoir l’ évaluation du potentiel de nos bassins sédimentaires en gaz de schiste et la mise en place de partenariats avec des sociétés disposant de l’expérience et de la technologie indispensables à la valorisation de cette ressource dans les zones où les recherches n’ont été traditionnellement orientées que vers les hydrocarbures conventionnels.

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C’est toujours les même propos et le même Eldorado que l’on promet et ce de façon toute sécuritaire !!!

Que se passe-t-il sur Anticosti

Bravo les gars pour votre vidéo que je n’avais jamais vu 😉

Dont Martin Poirier et Stéphane Poirier de Non À Une Marée Noire

 

Les beautés d’un joyaux du Québec.

Quelques échantillons des bassins d’eau ont été analysé et on retrouve en grande quantité :

béryllium , aluminium, titan, palladium ,chrome, manganèse, zinc, arsenic, du plomb, sélénium, mercure ect…

Pourtant aucun BAPE ou ÉES…

Et voici le genre de mentalité qui veut développer le pétrole de schiste

Signez la pétition de Marie-Hélène Parant de Non au Pétrole au Québec pour protéger l’Île d’Anticosti

http://www.avaaz.org/fr/petition/Lile_dAnticosti_un_tresor_du_patrimoine_naturel_mondial_en_danger_face_aux_petrolieres/